samedi 27 juillet 2024
Une conférence de presse aux allures d'un grand sommet stratégique ,avec présentation de l'accréditation. La première conférence de presse du Premier Ministre Raymond DONG SIMA a exclu un grand nombre de médias privés.
Des journalistes se sont fait rabrouiller à l'entrée de la conférence de presse par le protocole militaire. << Hier, nous étions à la primature pour les renseignements pour les accréditations. Personnes ne nous a reçu>>, s'est exclamé un journaliste. Est-ce vraiment nécessaire ? A qui profite ce genre de mesures? Quand on sait que ce sont toujours les mêmes personnes qui ont mangé pendant le régime d'Ali Bongo qui continuent à avaler le budget de communication réservé à la presse.
Ils se sont même débrouiller pour remettre à chaque média qui assistait, la somme de 10 000 FCFA à la primature et à la présidence de la République pour la presse publique et privée. Pas parcequ'il souhaite corrompre la presse , mais plutôt parceque il ont du mal à distribuer la mal financière réservée à la presse.
Bien que tout travail mérite salaire, ce ne serait pas avec ce genre de montant que la presse serait motivée à travailler. Aussi,<< nous constatons un grand écart lorsque nous apprenons qu'un Ministre aurait laissé 2 à 3 millions pour la presse.
Pour un premier contact avec les hommes des médias, si certains journalistes ont obtenu les accréditations auprès du service de la communication du chef du gouvernement Reymond NDONG SIMA, surprise et déçu les reporters en ligne. Pour ceux qui ont fait l'école, ils savent l'accès à l'information permet de l'a vérifier. On peut tout refuser à un journaliste, sauf l'information.
La conférence de presse fut fermée ! A l'ère de la transition, les mauvais habitudes reviennent, repartant dans les mêmes travers du régime déchu. Les journalistes sont restés hors de la salle de l'auditorium de Ministère de l'économie durant la conférence. D'autres sont restés dans le Hall.
<< Il a été toujours comme ça, quand il était dans l'ancien régime il était fermé au média privée car ils ont que leur magouille s'ebruite >> , explique un journaliste.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Le premier Ministre de la transition est reconnu pour être un technocrate et il est en charge de l'administration. Il doit s'entourer de l'ensemble des médias pour rellier l'information car il travaille pour l'ensemble des gabonais.
La conférence de presse est un évènement médiatique. Cette exercice permet aux personnalités publics de convier les journalistes pour les écouter, le plus suivie de questions.
Cette première rencontre avec les médias nationaux et internationaux a été certes une actualités majeur de la semaine mais des journalistes n'ont pas eu les accréditations.
La communication d'un Chef du Gouvernement devrait se faire avec des accréditations aux médias sur la bases des compétences et pas par copinage. Et on reprochera à la presse de ne pas faire son travail.
<< Si et seulement, vous n'êtes conviés ,personnes ne vous remet le micro pour poser les questions. C'est entre copains et coquin>>, a indiqué un journaliste de la privée.
Au-delà de ce désagrément observé par la presse entière, ils restent à la disposition du comité de la transition et la restauration des institutions (CTRI) dans le cadre de la couverture des actualités.
Armel DITOMBIS
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