Ouverture des États généraux de la CEMAC
Ouverture des États généraux de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) au Radisson Bue du Gabon.
Les objectifs des présents États généraux, leur ancrage et leurs
ressorts, portent l’énergie d’une conviction généreuse, celle de la
CEMAC résolue à poursuivre efficacement la réalisation de ses missions
de promotion d’un développement harmonieux et partagé de notre
Communauté, dans la ligne tracée par les Instances supérieures.
Et les actions en synergie avec l’ensemble des acteurs de la CEMAC,
et guidés par le souci constant de toujours mieux répondre aux attentes
et aux besoins des populations de nos pays membres« , a expliqué Pr
Daniel Ona Ondo au cours de son allocation.
Le souhait du Président de la commission de la CEMAC, Pr Daniel Ona
Ondo est de proposer aux organes de décision des pistes pour aller plus
loin, pour garantir plus d’efficacité et de cohérence dans la mise en
œuvre des projets communautaires, pour assurer des financements
innovants, pour encourager les synergies, tant au sein des structures
communautaires qu’avec nos partenaires extérieurs, en un mot, ils
devrons proposer une forme de gouvernance communautaire soucieuse
d’approfondir l’intégration de la CEMAC, tout en travaillant à son
instauration.
Lors de son discours d’ouverture Madame le er ministre est revenu sur
la volonté de la CEMAC de se construire et consolider son processus
d’intégration « Nous devons nous donner les moyens, tous les moyens
possibles pour réaliser la volonté clairement affirmée et réaffirmée par
nos chefs d’État » précise l’autorité.
Toujours selon elle, en priorisant sa volonté d’intégration requiert
des moyens financiers adaptés à cette tâche, des ressources issues
majoritairement .
Pour Rose Christiane Ossouka Raponda : « Notre sous-région demeure la
moins équilibrée comparativement à d’autres ensembles régionaux. Aussi,
ce défi d’intégration concerne-t-il notre responsabilité individuelle
et collective à un moment où nos État respectifs sont engagés dans la
zone de libre échange continentale de l’Afrique. En effet, nos pays
peuvent mieux tirer partie de cet aspect non seulement pour stimuler une
meilleure croissance économique inclusive, et transformer les outils de
développement de notre sous-région, mais aussi, pour lutter plus
efficacement contre la pauvreté et les inégalités.
Puis de poursuivre « la CEMAC continue de se construire et
aujourd’hui, il s’agit d’aller plus loin, nous allons dans un processus
d’intégration alors nous devons nous donner tous les moyens possibles
pour réaliser la volonté affirmée par nos Chefs d’États. Renforcer
l’intégration de la sous-région passe nécessairement par la mise à
disposition des moyens financiers propres et conséquents, des ressources
appropriées par des contributions payées par nos pays respectifs».
Antine ETOUGHE