Jean Rémi YAMA a fait le Bilan et Perspective de ses activités syndicalistes

 YAMA a évoqué les défis auxquels il a dû faire face, notamment la récupération de sa santé mentale et la restauration de son honneur, écorné durant une longue période d'incarcération. Malgré sa nomination au Sénat de la transition, il reste sous mandat de dépôt, en attente du verdict final concernant les accusations portées contre lui.

En réponse aux allégations de corruption, Jean Rémi YAMA a fermement rejeté ces accusations, les qualifiant d'inventions visant à ternir son image. Il a admis avoir reçu une voiture offerte par le président, comme de nombreux autres bénéficiaires, soulignant que ce cadeau était destiné à remplacer un véhicule devenu obsolète, et qu'il n'avait jamais été "acheté" en tant que tel.

Au sujet des récentes controverses sur les amendements constitutionnels, YAMA a clarifié sa position : "Je fais partie de ceux qui ont voté contre", a-t-il affirmé avec force. Il a également exprimé son désaccord avec l'accumulation des trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) entre les mains d'une seule personne, qu'il considère comme une source potentielle d'abus.

Sur la question de la Constitution, Jean Rémi YAMA a proposé de rétablir celle de 1991, qu'il juge plus appropriée, en attendant qu'une nouvelle Constitution, mieux adaptée aux réalités actuelles, soit rédigée et adoptée par les Gabonais.

Camille NDONG