La Société civile et les syndicats demandent le soutien de l’église. Armées de banderoles aux messages forts, organisations de la socié

En effet, elles sont toutes résolument engagées dans l’amélioration et des conditions de travail, qui des sont des conditions de vie des populations. Le copil se compose de Citoyen, le coteg Gabon, Gabon d’abord et Dynamique Unitaire, le mouvement des indignés de la République et bien d’autres, dans la concession de l’église Sainte Marie.

Un rassemblement beau en couleur au regard de la diversité des acteurs qui ont tenu à faire entendre leur voix d’une part et à remercier monseigneur Jean-Patrick IBABA, tout en demandant de façon plus élargie le soutien de toute la communauté ecclésiastique, d’autre part.

Il était donc question pour chaque organisation présente de décliner son plan dans cette lutte  pour l’amélioration des conditions de vie comme de travail, relevant au passage ce qui ne marche pas dans la manière de faire des dirigeants. 

Des souffrances qu’ils sont venus confier à Dieu en se fiant à ses serviteurs les plus proches. Il ne serait donc pas question d’allier l’église et la politique. « l’église a un rôle à jouer auprès des hommes politiques. L’église a un rôle à jouer auprès des citoyens.

L’église ne peut pas être à l’écart de la situation économique et sociale d’un pays. Parce que les archevêques, les prêtres, les pasteurs font face au peuple. Ils voient les populations tous les jours, traverser des problèmes que  seuls les populations elles même peuvent résoudre.

<<Ils ont donc l’obligation d’interpeller les dirigeants. Cela ne voudrait pas dire qu’ils font de la politique. Il ne faudrait pas confondre les choses. » , a tenu à relever Edith Lekogo, vice-présidente du Copil Citoyen. Le peuple a donc toujours aussi foi en l’Eglise.

Une foi qui semble avoir été ravivée par le discours de Monseigneur au moment de la présentation des vœux au président de la République le  6 janvier dernier. L’homme de Dieu dans une voix calme et formelle a, sans aucun doute, touché les cœurs de toutes ces personnes en détresse.

Un discours de sept minutes, devenu viral dans le lequel il a relevé les maux qui minent la société gabonaise et les aspirations du peuple: Vie chère, chômage, conflits homme-faune, situation des retraités mais aussi, transparence électorale, et préservation de la paix.

C’était un rassemblement guidé par la foi car Dieu reste celui vers qui on se tourne lorsque tout va mal. 

Ashley FERRARI