Société/ Le collectif "Cri d'Alarme" continue à réclamer leurs devant le Ministère de la santé

 Après avoir lu et exprimé plusieurs maux à travers des déclarations publiques, les defflatés  d'Angondjé passent à la vitesse supérieure. Intercéder auprès du Ministère de la santé afin que leur revendication soient prises en compte.

Cependant,  ni les autorités de l'ex- CHUA, ni le Gouvernement ne semblent faire fi face à leur sonnette d'alarme, leur détresse. Peut-être faudrait-il qu'il ait mort d'homme pour qu'ils soient pris en considération.

C'est d'ailleurs même le cas pour certains d'entre eux qui meurent à petits feu , d'abord psychologiquement , puis physiquement :2 sont hospitalisés et 4 sont déjà décidés. Vue le stress de l'inflation  qui ne cesse d'augmenter, comment ne pas plonger dans la précarité ?

 Cela fait 5 ans qu'ils réclament leurs droits.  Ceux qui meurent ,n' en bénéficieront  jamais.A la veille des élections, comment trouver la force d'aller voter dans un système où ils se sentiraient lésés par les autorités et où leur famille croupissent dans la misère dans un pays de droit.C'est à croire que le droit n'a aucune espèce d'importance au Gabon.

<< Nous n'espérons même plus l'intégration, nous voulons juste qu'on nous paye nos droits !>>, a déclaré madame IBINGA  Monica, ex-agent CHUA.

Monsieur LOCKO MABADY Arnold, porte parole des defflatés de l'ex CHUA, interpelle le Ministre de la santé pour qu'il intercéde, en leur faveur ,auprès du premier Ministre pour que ce dernier porte l'affaire  au Président de la République  afin que cette situation soit réglée rapidement.

Antine ETOUGHE