mardi 05 septembre 2023 / /

Rencontre entre Brice Clotaire Oligui NGEMA , Président et la Presse : une presse privée mise à l'écart

Libreville, le 02 Septembre 2023. BMW-La seance a commencé à plus de 15 H ,au lieu de 10 H comme précédemment prévu. Mais, le Président de la transition, Clotaire Oligui NGEMA a eu la présence d'esprit de s'excuser auprès des communicateurs pour le retard accusé.

Cela en valait la peine ,car en dehors des revendications que chaque partis représenté est venu exposer, il a lui décider de redonner aux communicateurs, communicants et journalistes leur lettre de noblesse en améliorant les conditions de travail de organise de presse.

Le Président du CTRI a ouvert les vannes de la Liberté de la Presse si et seulement si les informations divulguées sont avérés et vérifiables.

C'est-à-dire qu'il a garantie que chaque journaliste aura droit aux sources d'informations peu importe les administrations publiques que privées.Pour lui ,le journaliste doit exercer son métier sans des menaces quelconques de qui que ce soit.

Il a promis  de revoir les problèmes liés à la subvention de la presse qui est passée de 500 millions à 127 millions ,pour prêt de 150 presses identifiées au Ministère de la communication selon madame le Directeur général. Il souhaite que tout journaliste puisse correctement vivre de son art. En tenant compte du fait que les organes de presse augmentent de jour en jour.

Il a donc émis le souhait que la presse puisse l'accompagner dans ce nouveau challenge afin de redresser le pays.

Il a promi d'octroyer des véhicules en cas de besoin aux journalistes , << au moin deux voitures par organise de presse>>, car ce travail   nécessité des commodités adéquates. 

En prenant pour exemple des véhicules qui trainent à la présidence, <<s'il y a possibilité pour les Ministères d'en avoir,il y'en aura  également pour vous>>, a t- il rétorqué . Satisfaits de ses résolutions, les journalistes ont applaudi fortement.

Cependant,les problèmes de la presse privée n'ont pas été exposé en profondeur, car  beaucoup de charges pèsent sur un media privée, notamment le montant exigé par la HAC, les impôts qui demande un moment exorbitant dépassant même l'agrément du Ministère de la communication et autres exigences.

Comment un organe de presse privée pourrait- il payer toutes ces charges ,alors qu'il ne gagne presque rien? Hors au Gabon, c'est la presse privée, voir la presse internationale qui garantissent une diversité et une liberté d'expression. Sans quoi , l'opinion publique ne serait jamais réellement éclairé.

La presse privée est souvent taxée de fausse presse, réseau social responsable de Fake news , de mange-mile ... alors que tous les médias ont un caractère marketing , voir commercial,  qu'il soit public ou privée .

 Lorsqu'on observe les problèmes de la presse privée au Gabon, le mal est plus profond que ça. Seul, leur détermination et leur passion les maintiennent à continuer à exercer ce métier. Le journalisme serait un métier noble, mais mal récompensé.

La presse privée est satisfait et fière d'accompagner le président de la CTRI dans ses différentes missions de restauration du Gabon et la défense de droit  des populations.

Dans l'ensemble,  la rencontre entre le CTRI et la Presse a été fructueuse et plein de surprises avant de  se séparer par une photo de famille. Tout espérant que les portes de la présidence seront maintenant ouvertes à la presse privée et que cesse cette sélection des médias faite  par copinage.

 Antine ETOUGHE 


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