Gabon/Olam Gabon projette de planter l'Eucalyptus dans les plateaux Batéké

Au cours d'une conférence de presse, qui a initié Hermann Davy KAVOUGOU , il a interpellé la communauté nationale et internationale sur la problématique de l'acarparement des terres dans les plateaux batéké par la multinationale Olam.

<< Nous avons autant besoin de protéger les forêts que les savanes. On ne doit pas venir planter des arbres qui viennent d'ailleurs sur nos savanes. Parce que planter ses arbres sur la savane, c'est détruire l'écosystème dans ses savanes et créer une nouvelle problématique dont nous n'avons pas besoin>> ,a déclaré le  Président du collectif des ressortissants et écologistes des plateaux batéké Hermann Davy KAVOUGOU

D'après les sources, le projet a commencé durant la période de la covid- 19.  Un projet d'olam a été mis en œuvre avec l'accord des autorités de l'ancien régime déchu d' Ali Bongo ondimba. Le projet qui n'a pris en compte que les communautés vivants cete espace et l'environnement.

René Noel POLIGUI enseignant chercheur ,a fait un exposé sur les dangers de l'implantation de la culture de l'Eucalyptus dans région du pays qui regorge de nombreuses ressources, de forêts et des savanes a protéger contre aliénation des sols.

<<Le projet de GSEZ d'Olam, Séquoia : eugalyptus dans les plateaux batéké, est un projet dangereux. La pollution du sol, avec l'utilisation des herbicides, insecticide et l'engrais sont des produits nocifs dans l'environnement. Les villes de Bongoville, Akieni, Ngouani, Franceville, Lastrouville, Booué, Ndjolé,Port- Gentil, L'eutrophisation peut fragilisé des nappes phréatiques>> ,a indiqué René Noel POLIGUI enseignant chercheur.

Les non conformités, la violation socio-anthropologique et la tentative de corruption des populations sur le terrain sont des éléments accablants pour la multinationale.

Les dangers d'incendie dû à la culture de l'Eucalyptus ont été évoqués.

Pour l'écologie, c'est l'épuisement et l'infertilité par les produits chimiques qui sont le danger pour le sol. Jusqu'à quand, ses projets qui ne prennent pas en compte l'environnement et les populations vont voir le jour ? C'est une question lancé aux autorités du CTRI.

 Armel DITOMBIS