lundi 24 octobre 2022 / /

Comprendre les causes des Cancers Féminins et en connaître les symptômes

Libreville, le 24 Octobre 2022.BWM- Communément appelé mois de la Femme, Octobre marque le mois de lutte contre les cancers féminins. Au Gabon plusieurs campagnes de sensibilisation amène les plus grand nombre à aller se dépister, souvent sans comprendre pourquoi. Nous est possible aujourd'hui de découvrir les Causes , les symptômes , le Diagnostic proposé, bref le Pronostic de Prévention.

En ce qui concerne le Traitement du cancer du col de l’utérus se développe dans le col (partie inférieure de l’utérus).

Le cancer du col de l’utérus résulte généralement d’une infection par le virus du papillome humain (VPH) qui se transmet par les rapports sexuels.

Les premiers symptômes sont généralement des saignements vaginaux irréguliers, généralement après les rapports sexuels, mais les symptômes peuvent n’apparaître qu’une fois que la tumeur est volumineuse ou s’est propagée.

Les tests de Papanicolaou (frottis) peuvent généralement détecter les anomalies, qui font ensuite l’objet d’une biopsie.

Des frottis réguliers et la vaccination contre le VPH peuvent prévenir le cancer du col de l’utérus.Le traitement implique généralement une chirurgie pour retirer la tumeur et souvent les tissus environnants et, si la tumeur est grosse, une radiothérapie et une chimiothérapie.

Aux États-Unis, le cancer du col de l’utérus occupe la troisième place parmi les cancers gynécologiques par sa fréquence chez les femmes (quel que soit leur âge), et il est très courant chez les femmes jeunes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 50 ans, mais il peut aussi être observé chez des femmes de 20 ans.

Le col est la partie la plus basse de l’utérus qui s’étend jusqu’au vagin.La localisation des organes reproducteurs féminins internes.Organes génitaux féminins internes.Environ 80 à 85 % des cancers du col sont des carcinomes épidermoïdes, qui se développent à partir des cellules épithéliales plates (identiques à celles que l’on retrouve au niveau de la peau) qui revêtent le col de l’utérus. La plupart des autres cancers du col de l’utérus sont des adénocarcinomes, qui ont pour origine des cellules glandulaires.


Ce cancer se manifeste par une modification lente et progressive des cellules normales de la muqueuse cervicale que l’on appelle dysplasie ou néoplasie intraépithéliale cervicale (NIC), et qui est considérée comme précancéreuse. Non traitées, les cellules dysplasiques peuvent alors se transformer en cellules tumorales, et ce, parfois, après des années. Une NIC peut être classée comme légère (NIC 1), modérée (NIC 2) ou sévère (NIC 3).


Le cancer du col se développe à partir des cellules superficielles du col de l’utérus et peut pénétrer en profondeur. Le cancer du col de l’utérus peut se propager de plusieurs manières :


En se propageant directement aux tissus environnants, y compris vers le vagin.En pénétrant dans le riche réseau de petits vaisseaux lymphatiques des tissus du col de l’utérus, puis en se propageant à d’autres parties de l’organisme

Rarement, en se diffusant par la circulation sanguine.Parmi les Causes du cancer du col de l’utérus, le cancer du col de l’utérus est le plus souvent provoqué par le virus du papillome humain (VPH), qui se transmet par les rapports sexuels. Ce virus peut également être à l’origine de condylomes acuminés.


Les facteurs de risque de cancer du col de l’utérus comprennent :

 Le Premier rapport sexuel précoce, le Partenaires sexuels multiples, ou encore Tabagisme est un Système immunitaire affaibli (à cause d’une maladie telle qu’un cancer ou le SIDA ou en raison d’un traitement tel que la chimiothérapie ou des corticoïdes)

Plus la femme était jeune lors de son premier rapport sexuel, plus elle a eu de partenaires sexuels et plus le risque de cancer du col de l’utérus est élevé.


Les Symptômes du cancer du col de l’utérus.Les modifications précancéreuses ne sont généralement associées à aucun symptôme. Aux stades précoces, le cancer du col de l’utérus est en général asymptomatique.


Le premier symptôme du cancer du col de l’utérus correspond généralement à des saignements anormaux du vagin, le plus souvent après des rapports sexuels. De petits saignements intermenstruels ou des saignements intermenstruels plus abondants peuvent survenir, ou les menstruations peuvent être inhabituellement abondantes. Les tumeurs cancéreuses volumineuses sont plus susceptibles de provoquer des saignements et peuvent causer des pertes vaginales nauséabondes du vagin, ainsi que des douleurs dans la région pelvienne.


Si le cancer est étendu, il peut provoquer des douleurs lombaires et un œdème des membres inférieurs. Une obstruction des voies urinaires peut également être observée et, sans traitement, elle peut entraîner une insuffisance rénale dont l’évolution peut être fatale.


Diagnostic du cancer du col de l’utérus. Les Tests de Papanicolaou se font soi par (frottis), soit par Biopsie.

Les frottis systématiques, ou d’autres examens similaires, permettent de dépister un cancer du col de l’utérus au stade initial. Le frottis permet de détecter précisément jusqu’à environ 80 % des cancers du col de l’utérus avant même l’apparition des symptômes.

Les frottis permettent également de détecter une dysplasie. Les femmes qui présentent une dysplasie sont recontrôlées 3 à 4 mois plus tard. La dysplasie peut être traitée, ce qui permet de prévenir l’apparition d’un cancer.

Une biopsie est réalisée lorsque, à l’examen pelvien, un nodule/bourgeon, une ulcération ou une autre zone suspecte sont observés, ou lorsque le frottis révèle une dysplasie ou un cancer. Souvent, le médecin utilise une loupe binoculaire (colposcope), inséré dans le vagin, pour examiner le col de l’utérus et pour choisir le meilleur site pour la biopsie.


Deux types d’examens sont réalisés :Biopsie traditionnelle : le médecin excise un petit fragment de tissu du col de l’utérus, sélectionné au colposcope.

Curetage endocervical : la pièce de tissu qui ne peut pas être visualisée au préalable est excisée à l’intérieur du col de l’utérus.

Ces examens provoquent une légère douleur et un léger saignement. Les deux techniques associées fournissent en général un échantillon de tissu suffisant à l’anatomopathologiste pour poser le diagnostic.


Lorsque le diagnostic reste incertain, il est possible de réaliser une conisation qui consiste à prélever un fragment de tissu en forme de cône. Habituellement, le médecin utilise un mince fil métallique en forme d’anse traversé par un courant électrique. Cette technique est appelée technique d’exérèse électrochirurgicale à anse. Il est aussi possible d’utiliser le laser (utilisant un faisceau de lumière hautement focalisé). Ces deux procédures ne nécessitent qu’une anesthésie locale et peuvent être effectuées en cabinet. Parfois, le médecin utilise un bistouri (non électrique), mais cette procédure nécessite une salle d’opération et une anesthésie générale.


Exérèse électrochirurgicale à anse (LEEP)

Exérèse électrochirurgicale à anse (LEEP)


Le stade du cancer du col de l’utérus sont définies lorsqu’un cancer du col de l’utérus est diagnostiqué, sa taille et sa localisation sont déterminées avec précision (c’est-à-dire son stade). La définition du stade commence par un examen clinique du pelvis et une radiographie du thorax. Généralement, on effectue une tomodensitométrie (TDM), une imagerie par résonance magnétique (IRM), ou une combinaison de TDM et tomographie par émission de positons (TEP) afin de déterminer si le cancer s’est propagé aux tissus adjacents ou à distance.

Faute d’accès à de telles procédures, les médecins peuvent pratiquer d’autres examens pour vérifier des organes spécifiques telles qu’une cystoscopie (vessie), une sigmoïdoscopie (côlon) ou une urographie IV (voies urinaires).


Les médecins vérifient généralement qu’il n’y a pas de propagation aux ganglions lymphatiques en réalisant des examens d’imagerie ou une biopsie. Le fait de savoir si le cancer s’est propagé aux ganglions lymphatiques et, le cas échéant, combien de ganglions lymphatiques sont touchés aide les médecins à prédire les résultats de la personne et à planifier le traitement.


Les stades du cancer du col de l’utérus vont de I (le plus précoce) à IV (avancé). Les stades correspondent au degré de diffusion du cancer :


Stade I : le cancer est confiné au col de l’utérus.

Stade II : le cancer s’est propagé en dehors de l’utérus, dans les deux tiers supérieurs du vagin ou dans des tissus en dehors de l’utérus, mais il est toujours confiné au pelvis (qui contient les organes reproducteurs, la vessie et le rectum).

Stade III : le cancer s’est propagé dans l’ensemble du pelvis et/ou dans le tiers inférieur du vagin et/ou obstrue les uretères et/ou provoque un dysfonctionnement rénal et/ou s’est propagé aux ganglions lymphatiques situés à proximité de l’aorte (l’artère la plus importante de l’organisme).

Stade IV : le cancer s’est propagé en dehors du pelvis et/ou à la vessie ou au rectum, ou à des organes distants.

Pronostic du cancer du col de l’utérus

Le pronostic dépend du stade du cancer du col de l’utérus. Les pourcentages de femmes qui survivent au-delà de 5 ans après le diagnostic et le traitement sont :


Stade I : 80 à 90 % des femmes

Stade II : 60 à 75 %

Stade III : 30 à 40 %

Stade IV : 15 % ou moins

Si le cancer doit récidiver, il le fait généralement dans les 2 ans.

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