mercredi 26 octobre 2022 / /

La CEEAC et l’AFD explorent les pistes propices au renforcement de leur coopération

La CEEAC et l’AFD explorent les pistes propices auon

  • Afin de per La facilitation du PFBC étant assurée par la France en collaboration avec la République Gabonaise, à la suite de celle de l’Allemagne. L’intervention de l’AFD devant être en phase avec les axes du plan stratégique de la CEEAC pour la période allant de 2021 à 2025 se déclinant au niveau des documents éponymes nationaux.

    Au cours de son intervention, le Commissaire TABUNA a fait un état des lieux de la CEEAC depuis la réforme institutionnelle et notamment les différents Départements structurant, leurs cadres organiques, et plus particulièrement celui qu’il dirige et qui est en charge du PFBC et du CAFI.

    C’est une institution qui a redémarré le 1er Septembre 2020 et qui s’est donnée pour ambitions et parmi tant d’autres, de fournir les services écosystémiques à ses populations. Il s’agit particulièrement de :

             La fourniture d’eau et d’électricité,

             La sécurité alimentaire et nutritionnelle, etc.

    Le Commissaire a surtout mis l’accent sur certains éléments du cadre institutionnel de la CEEAC qui concernent son domaine de compétence. Il a cité la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale (COMIFAC), la Conférence des Ecosystèmes des Forêts Denses et Humides de l’Afrique Centrale (CEFDHAC), le Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Économie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) et bien d’autres réseaux qui concourent au :

             Développement du système de l’économie verte avec la mise en place du Fonds Vert pour le Climat en Afrique Centrale ;

             Développement du système de l’économie bleue avec le fonds y afférent,

             Éco Sécurité en Afrique Centrale avec l’appui de l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) dans le cadre de la lutte contre le braconnage, la déforestation, etc.

     

    Pour y parvenir, la CEEAC a besoin du leadership de ses Etats membres, des Champions, des Ambassadeurs de bonne volonté, et une forte mobilisation des ressources humaines et financières pour concevoir et mettre en œuvre les Programmes permanents dans tous les domaines d’activités et parmi lesquels celui de l’économie du carbone.

    Concernant ce dernier domaine, il est à noter qu’il y a très peu d’expertise dans la sous-région pour accompagner nos Etats membres à faire de l’économie du carbone, une source de revenus pour leur développement. Les Etats ne disposent ni de scientifiques chevronnés pour faciliter la bonne compréhension et une meilleure vulgarisation de ce concept au niveau de toutes les couches de la population, ni d’économètres pour le modéliser et encore moins d’experts pouvant facturer ce service et faire rentrer les devises dans les caisses de nos Etats. Bref, la CEEAC et ses Etats membres ne sont pas encore outillés pour bien maitriser ce concept, et d’en faire un levier pour le développement de la région. Par conséquent, il y a un grand besoin de renforcement des capacités dans ce domaine.

    De manière générale, depuis l’avènement du PFBC à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002, et pour mieux assurer la gouvernance des forêts du bassin du Congo, la CEEAC et ses partenaires et en particulier le PFBC, se sont partagés les rôles et responsabilité

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