mardi 01 novembre 2022 / /

La jeunesse, sensibilisé sur l' handicap au Gabon

Libreville ,le 28 Octobre 2022. BWM-L'UNESCO et les Élus des communes de Ntoum-Libreville-Owendo et l'organisation des personnes handicapées (OPH) ont organisé, la caravane des rencontres entre élèves, étudiants et handicapés sous le thème << le handicap et ses difficultés à l'école>> .

Après avoir tenu des rencontres, le 24 octobre au lycée Lubin Martial Ntoutoume de Ntoum, le 26 octobre à l'école catholique Saint de nkembo , puis  le vendredi 28 octobre 2022 à l'université des sciences de la santé de commune d'owendo.

La caravane des rencontres entre élèves, étudiants et handicapé s'est achevé le vendredi 28 octobre 2022, et a mobilisé à l'université des sciences de la santé, les étudiants, les représentations des associations des personnes handicapées et notamment, les représentations de l'UNESCO et les élus de la commune d'owendo, honorable Hugues Régis Mayombo, Aloise Opalaga représentant le maire de la commune d'owendo, Léa Boungouere, Secrétaires Générale adjoint de l'université des sciences de la santé représentant le Recteur, Jean Stanislas Ellang, président de l'organisation des personnes handicapées (OPH), Régis Mihindou directeur de la rencontre entre étudiants et handicapés à Université des sciences de la santé,  Stéphanie Ntsame Ngoua, présidente de l'association du bien-être des albinos, Léon Edgar Minko membre actif de l'association nationale  des aveugles et amblyopes du Gabon, Stive Mapaga,  Augustine Wada président de l'association des parents des enfants inadapté du Gabon (APAEIG) pour sensibiliser la jeunesse étudiants sur l'handicapé en milieu scolaire.

En effet, au cours de ses rencontres, chaque établissement a eu un représentant l'élève handicapé, Mouele Issa Richard junior dans la commune de Ntoum, Glaine Mavoungou, de la commune de Libreville, kalu Samuel Mboumba Obuma, étudiants à l'université des sciences de la santé (USS) de la commune d'owendo.


Tour à tour, chaque représentant des institutions ont eu le temps de présenté leur civilité d'usage, puis, ont pu exposé et expliquer, les raisons de la rencontre et les danger qu'en cours la personne handicapée sans scolarisation car sans une prise de conscience de tous les auteurs de la société, l'élève ou étudiant handicapé peut être exposé à l'échec s'il n'est pas accompagné et accepté dans l'espace scolaire.  

Jean Stanislas Ellang, président de l'organisation des personnes handicapées (OPH) a remercié tout ceux qui ont contribué à la réalisation de cette rencontre, << qui brise agréablement la solitude qui entoure trop souvent notre lutte contre toutes les exclusions et toutes les discriminations sociales dont nous sommes victimes.

<<Sachez aussi que tous les compagnons et sympathisants de notre mouvement pensent très fortement que la quête d'une intégration, avec des compatriotes vivant avec un handicap, doit réserver un espace de gratitude à tous ceux qui l'aide>> a t-il déclaré.

La société s'interroge sur l'handicap, elle a trouvé des réponses durant la caravane << la société a besoin de connaître l'handicap et ses difficultés. Un besoin qui a été exprimé durant ses étapes et je remercie les professionnels de la communication...j'aimerais également remercie les élèves, les étudiants car vous l'avez constater, c'était l'apothéose. Les étudiants ont été à l'écoute et ont exprimé le besoin d'avoir un peu plus d'informations sur l'handicap et se difficultés.

Encore, une fois, lorsque la société a des connaissances sur l'handicap, celle-ci devient compétente pour accompagner les personnes handicapées dans les différentes étapes de la vie. Notre pays est entrain de d'aménager pour le faire, nous allons contribué à faire du Gabon, un pays pour tous, un pays pour les valides, un pays qui s'adapte à l'handicap>> a t-il rajouter.

Trois jours qui ont servi à explorer un plaidoyer de la personne en handicap.Les mots de bienvenue de la secrétaire générale adjointe Léa Boungouere, de l'université des sciences de la santé représentant le Recteur qui , elle a remercié les autorités présentes dans la salle et a félicité les personnes engagées dans ce combat afin de :<< permettre à des jeunes qui avaient perdu la foi  en leur capacité de réussir de permettre de retrouver confiance en eux>> a-t-elle souligné.

Monsieur, Léon Edgar Minko membre actif de l'association nationale des aveugles et  amblyopes du Gabon a proposé une situation d'handicap, c'est à dire :<<tous ceux qui sont au fond de la salle, enlevez vos lunettes, ceux du milieu fermez un œil, ceux qui sont devant fermez les deux yeux ; voilà une situation d'handicap, ceux qui derrière ont la déficience visuelle et ne voient quasiment pas, ils  ont les yeux ouverts ne voient pas le tableau, ceux du milieu, sont mal voyants, ils n'ont pas de champ de vue complet.

 Ils ont un seul œil ,c'est difficile de lire dans cette situation, ceux qui sont devant ,ils ont les yeux fermés, ils souffrent de cécité. Ils ne voient rien. Comment vont -il faire pour apprendre à l'école.

Mais c'est possible car nos sens sont en éveil, ouvrez les yeux svp ! il y'a des solutions depuis plus d'un siècle on écrire, on lire avec le braille. cet instrument que l'on utilise  doit être introduit dans les écoles, à l'université, il y'a l'alphabet en braille. On a la possibilité de pouvoir suivre ses études >> s'est t-il exprimé en appelant les personnes aveugles a pas désespérer pour l'accès à la connaissance.

Aussi, durant la rencontre, les étudiants ont écouté le message de Madame Stéphanie Ntsame Ngoua, présidente de l'association du bien-être des albinos, qui a interpellé les étudiants sur les violences en milieu universitaire.

Un fléau qui entraîne le découragement de l'étudiant handicapé qui n'arrive plus à rejoindre la salle de classe de peur de subir un bizutage, l' harcèlement voir plus de l' agression physique et morale.  

L'Honorable député , Hugues Régis Mayombo a d'abord remercié les membres de l'administration de l'Université des sciences de la santé et a exprimé son sentiment au terme de la rencontre<<c'était une rencontre enrichissante, il faut dire qu'il est  important de rappeler à tous que chacun  et BBCaucun citoyen ne doit être exclus quelques soit sa condition physique, intellectuelle, morale.

Il appartient à l'État de savoir prendre soin de tout ses enfants. c'est pourquoi j'ai été tenu de marquer ma présence à cet événement, qui s'est tourné vers des échanges de savoir mais de d'expérience enrichissante>> a t-il précisé.

 Armel DITOMBI

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