mercredi 16 novembre 2022 / /

Salon industriel/ Monsieur, Henri-Claude OYIMA , Président Directeur Géneral de BGFI, fait une analyse sur les mécanismes des capitaux industriels

Libreville, le 15 Novembre 2022.BWM- Lors du Salon Industriel, monsieur le DG a plusieurs mécanismes pouvant améliorer le système financier au Gabon.

<< Aucune économie ne peut se développe sans un secteur financier , sans banque car à la fin de la journée, toute la circulation monétaire se retrouve dans une banque>> , a t-il déclaré monsieur le Président Directeur Général, Henri- Claude OYIMA .

Selon lui, lorsqu'on prend le total des dépôts et le total des crédits qu'on a au Gabon, le constat est que nous avons plus de dépôt que de crédit.

Autrement dit, il y a une marge de financement.Pour ce qui est des pays développés , cette marge est entre 80% et 100%. Ce qui veut dire que c'est le crédit qui tient le pays, ce n'est pas le PIB.

Il est possible d'avoir une capacité de financement des banques pour toutes industries confondues. 

Pour cela , il propose de décerrer le taux sur plusieurs choses auprès des banques commerciales.Les dépôts sont transformés en crédit, avec un ratio à 100%.Donc il faudrait le réduire .

La commission bancaire exige qu'on ne se finance qu'à 15%. Hors, << nous étions entre 40% et 50 %. Maintenant nous sommes à 25%. Quels sont ces crédits que nous pouvons obtenir avec un ratio de 45%?>>, s'est-il interrogé.

 Le radio est le numérateur, dénominateur et ce numérateur a sa capacité de financement.Les Banques commerciales ne peuvent pas financer les crédits à long terme.

<<Nous proposons de créer des banques d'investissements. Nous avons connu des échecs, mais cela peut être amélioré.>>, a t-il expliqué.

Le second constat est qu'il n'y a pas de texte qui se fait avec des investissements étrangers. Les pays ne se développent qu'avec les investissements nationaux.

Pour cela, il faudrait que les investisseurs extérieurs soient inférieurs aux investisseurs nationaux. La dette extérieure doit être inférieure à l'investissement national.

En outre, il faudrait une localisation ou  une domiciliation des recettes d'exploitation. Le premier acteur de l'économie c'est l'Etat, pas les entreprises exportatrices. Pour lui, il serait convenable que l'État s'engage à domicilier auprès des banques locales, la totalité de ses recettes.

Quatrième proposition, il nous faudrait des champions nationaux comme Alain KOUAKOUA, mais cela dépend de la volonté nationale.

Pour terminer, il aborde le sujet des subventions :<< nous n'avons pas la contre partie de ces subventions là au niveau de la compréhension>>, a t- il ppréci

C'est pourquoi il exhorte les industries à leur donner leurs investissements. C'est à eux de trouver d'autres investisseurs qui pourront les accompagner.

Antine ETOUGHE

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