Clôture de la conférence Nationale des femmes
Libreville, le 21 Janvier 2023. BWM- La conférence Nationale des Femmes s'est. Clôturée sur une note d'émotions et d'échanges d'expérience. Ce fut aussi l'heure des remerciements à toutes les personnes qui ont œuvré,de prêt ou de loin, à la réussite de cet événement.
Après avoir épuisé tous les thèmes durant ces 12 jours de coaching, les femmes en sont passées aux témoignages de leur vie personnelle .
Une manière d'expliquer à l'assemblée comment elles ont fait pour en arriver là où elles sont en ce moment. Des parcours parsemés d'obstacles ,mais pas suffisants pour les décourager.
Des moments riches en échange et en émotions car la vie n'a pas été facile pour ces femmes d'impact. En particulier, pour la jeune marraine de cet événement, madame Marie-Louise ONWANCONDE, qui est, aujourd'hui à la tête de Global services, une entreprise qui facilite les transactions et les voyages aux États Unis et dans d'autres pays étrangers.
C'est une jeune Femme gabonaise , pongwé, jumelle,qui vivait à Montagne Sainte avec sa mère, son frère jumeau et les deux autres dans d s conditions difficiles, puis qui a décidé d'aller au USA pour vivre le rêve américain.
Sa mère étant déjà décédée, elle nous livre les batailles et les sacrifices que cette femme a du faire pour que ses enfants aient un minimum pour vivre.
Par ailleurs, les intervenants ont beaucoup insisté sur le pouvoir décisionnel, un déclic , l'instant où la personne decide de prendre sa vie en main pour retrouver sa vraie identité.
Madame Patricia PIEBI, paneliste , dans son intervention, a évoqué le fait d'assumer et de surmonter les épreuves.
Une participante a parlé de la jalousie entre femmes qui représente un frein dans l'épanouissement de la femme. Sans oublier, le manque d'éducation et de formation.
Une autre participante , madame Raissa Claire EKENG, témoigne que: <<ce séminaire m'a beaucoup édifié à travers des conseils, des méthodes et des pistes de solutions à certains problèmes que rencontrent les femmes au quotidien.
L'idéal serait de former les femmes à avoir une mentalité riche. La mentalité riche c'est de "se dire que l'on peut". Raison pour laquelle, la marraine exhorte madame Elisée MOUKOUANGUI , la Matrix de cet événement à créer une école afin de susciter chez les jeunes filles un éveil de leur identité.
Antine ETOUGHE