samedi 04 mars 2023 / /

Conférence des présidents des alliances parlementaires d'Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Libreville, du 27 au 28 Février 2023. BWM - La double conférence des présidents des Alliances parlementaires d'Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, axé sur le thème :<< contribution des alliances parlementaires d'Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle : Bilan, défis et perspectives>>, à l'Assemblée Nationale.

 Cette rencontre  compte la participation de plusieurs présidents d'assemblée venues d'autres pays. Cela prouvé la suffisance de l'intérêt qu'ils portent à la question de IR la sécurité alimentaire et nutritionnelle qui a fait l'objectif commun.

 Cette rencontre fut également l'occasion de d'élaborer quelques perspectives et procéder au renouvellement du RAPAC-SAN.


En outre, la lutte contre l'éradication l'éradication de la faim et de la malnutrition dans le monde , avec tout ce qu'elle implique comme mesures politiques, législatives, économiques et sociales, se présente comme l'un des principaux enjeux de notre époque.


 En Afrique centrale et en 2021, plus de 32 % , soit environ 60, 7 millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire. Ce qui explique le manque en apport calorique pour une santé normale, soit une augmentation de 18 millions de personnes par rapport à 2020.

Parmi lesquels plusieurs font face à une insécurité alimentaire aiguille avec des souffrances alarmantes liées à la faim leur condition d'existence.

Aujourd'hui, la pandémie aurait rendu la tâche encore plus difficile car l'apparition du covid-19 a clairement montré les failles du système alimentaire.


 Ces perturbations ont pu accroître le risque de plonger  des millions de personnes dans un état d'insécurité alimentaire et de pauvreté.


 Selon un rapport de la FAO, l'obésité et les maladies non transmissibles (MNT) liées à l'alimentation sont augmentation et atteignent des niveaux épidémiques d' environ 40% d'adultes et 20% d'enfants sont aujourd'hui en surpoids ou obèses.


 Pour inverser les tendances, il faudrait régler les conflits dans le monde , notamment les effets du changement climatique, l'impact de la covid et la guerre en Ukraine qui sont les principaux facteurs de l'augmentation de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition.

Cependant, la déclaration des parlementaires à la deuxième conférence internationale sur la nutrition à Rome en 2014 a précisé que: <<Chacun a  droit à une nourriture saine et nutritive en quantité suffisante et doit être épargné de la faim et nous reconnaissons que des dispositions constitutionnelles et législatives spécifique sont nécessaires pour assurer la pleine jouissance de ces droits>>.


Aujourd'hui, huit alliances parlementaires sur onze de l'Afrique centrale sont en place malgré les difficultés.<< Je voudrais aussi encourager les autres pays à se joindre au mouvement d'ensemble afin que tous les pays de l'Afrique centrale soient au même niveau de mobilisation>> , a déclaré monsieur Arslen BOUNEMBA, coordinateur Ad intérim du bureau sous-régionale de la FAO pour l'Afrique centrale, représentant Ad intérim FAO Gabon.


Ce fut l'occasion de rappeler également leur engagement pris lors du sommet parlementaires mondial contre la faim et la mal nutrition en octobre  2018 à Madrid en faveur  des objectifs de développement durable.


Pour illustrer avec quelques chiffres, la malnutrition chronique a touché 36,8% des enfants de moins de 5 ans en 2020. L'obésité chez les adultes a plus que doublé passant de 3,8% à 7,9% de 2000 à 2016.

Pour ce qui est de l'anémie, elle touche en Afrique centrale 43,2% de femmes en âge de procréer avec comme exemple le Rwanda qui représente la plus faible prévalence de 17,2%. Sans oublié le Gabon qui représente 52,4%, le plus élevé taux de prévalence.


 Antine ETOUGHE

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