mardi 06 juin 2023 / /

Les organisations de défense des droits des femmes au Gabon ont décidé d'enterrer l'ignorance

Libreville, le 05 Juin 2023. BWM- C'est toutes vêtues de noir que L'organisation de défense des droits de la femme se sont réunis ce jour à la chambre de commerce afin "d'enterrer l'ignorance " comme l'explique si bien le thème et de de mener des activités communes.

 Une résolution qu'elles ont toutes prises pour laisser  derrière les stéréotypes et les comportements qui ne sient pas avec le développement de la femme gabonaise.

Les débats ont commencé avec l'exposé de madame Sidonie Flore OUWE, presidente de la plateforme associative le salon  de la Femme , qui a rappeler la nécessité de connaître ses droits. Il s'agit bien de La loi 009/2016  du 5 sept 2016 fixant les quotas  d'accès des jeunes et de femmes au élections politique et  aux poste de responsabilité .

 Elles ont longuement discuter sur non respect du taux de représentativité féminine au Gabon qui devrait passer de 30% à 50% dans chaque liste  ou groupe administratif , mais cela demeure une utopique.

D'après elles, ce sont les femmes elles qui doivent faire en sorte que ces mesures soient appliquées et réalisables. Comme exemple, elles ont cité  le bureau du CGE où il n'y aurait qu'une seule femme pour représenter les femmes dans cette entité décisionnelle. Ce qui est d'ailleurs dommage.

Ensuite l'intervention de madame Marie Julie NSE  DZIME , Présidente de l'ONG Femmes ouvrière, qui explique son parcours en disant: << je suis parti de femme de ménage à la création de cette ONG pour venir en aide aux femmes qui ne font afin acquérir une autonomie financière>>, a t- elle indiqué.

Par contre ,madame Nicole ASSELE, présidente du mouvement associatif des Milles et Unes, pense que les chose ne serons pas donnés, il faut les arracher comme on arrache la liberté.

 Raison pour laquelle elle revient sur l'importance de se faire enrôler et de se mobiliser entre les femmes pour s'aligner derrière une femme car non seulement plus elles sont plus nombreuses, mais elles constituent également,un véritable levier dans la mobilisation des hommes politiques. 

C'est pourquoi ,la présidente des Milles et Unes exhorte les femmes à être plus soudées ,à se faire  entendre ,mais aussi  à participer à la lutte contre la vie chère au Gabon en faisant ,par exemple des marches passives etc.

<< Le vote est un devoir et ce que nous allons vivre est inédit>>, a déclaré une des participantes.

Ce noir symbolise un deuil, il marque l'enterrement des attitudes restrictives de la femme , mais également le début d'un engagement. Celui de faire confiance à son potentiel pour relever certain défis.

Il est important que la femme gabonaise prenne son destin en main car << le désir d'être entretenue par un homme nous rend faible et vulnérables>> , a déclaré madame Christine BOUKINDA, secrétaire général de l'ONG Femmes ouvrières.

 Les organisations de défense des droits de la femme s'engagent donc  à mener des actions communes et similaires, en collaboration avec d'autres partenaires. Ce, dans le domaine de la coopération d'intérêt mutuel énumérés dans le Memorandum, présenté par Madame Rénée IBOUDAH, présidente de la CNAMA.

A cette rencontre, les débats furent riches et passionnants. Espérons seulement que cela conduise à des résolutions concrètes.

 Antine ETOUGHE 

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