Patricia TAYÉ, Femme Politique, Femme engagée

Pour elle ,la politique rythme le quotidien de chaque citoyen et chaque Gabonais devrait y contribuer en favorisant une meilleure cohésion sociale.

Quand on lui demande de   se présenter et de décliner son parcours professionnel et politique,Patricia Taye Ep. Zodi explique qu'elle est un haut cadre de l'administration publique,   bien que fonctionnaire de l'administration publique ,elle intègre en 1997 ,après l'obtention d'un diplôme de travailleur social à Dakar.

Devenue Manager du secteur public avec l'obtention d'un Master 2 en management  , elle œuvre dans le cadre du partenariat ACBF ENA UOB.Elle a  également enrichi son parcours professionnel par des fonctions qu'elle a occupé à savoir : Responsable de service, Directeur, Directeur Général Adjoint, Directeur Général complet et bénéficie du privilège de  gérer la première institution en tant que Ministre de l'égalité des chances. C'est selon elle un honneur que lui a accordé le Gouvernement.

Sur le plan politique ,elle est Vice Présidente du Centre des Libéraux Réformateur (CLR ) depuis les années 2000.Elle siège au conseil municipal de Libreville où elle élue pour le compte du 4 ème arrondissement de la commune de Libreville.Elle est maintenant Présidente du groupe Politique du CLR au sein du conseil municipal le plus important du Gabon.

Ce Parcours elle le doit principalement à Dieu ,  comme elle l'a si bien mentionné,mais aussi à son mentor et leader Politique,le Président du CLR ,le Général Jean Boniface ASSELE.

A la question de savoir quelle est la place de la femme au sein du CLR? Elle répondit : <<La même place que celle des hommes du Parti, grâce au management avant-gardiste de son leader qui a toujours fait la promotion de la femme comme celle faite aux hommes.

Elle en est la parfaite illustration,de même que d'autres camarades comme elles qui ont occupé des fonctions électives aussi importantes.

Toujours au sujet du CLR, elle a répondu  :<< Le CLR est l'un des rares parties représenté dans toutes les provinces et dans tous les arrondissements. Il fait parti de la majorité républicaine et il se porte bien>>.

Pour ce qui est de sa gestion, elle explique que le femmes apparaissent dans tous les niveaux de responsabilité du parti, mais manqueraient de confiance en elles.<< Le président était très proche des populations, ainsi que des militants , c'est  dans ce cocon de proximité là que je me suis épanoui en politique>>, a- elle indiqué.

Selon elle, la politique vient d'une volonté personnelle, chacun ayant une vision , des ambitions et la conviction d'aller de l'avant. De plus, << Nous contribuons tous au rayonnement du parti , il y a surtout une volonté pour certains hommes de s'affirmer plus que les femmes , mais c'est à nous de défendre nos intérêts et ceux des populations>>, a t- elle ajouté.

Pour ce qui est de l'égalité des chances, elle considère que si l'on part du fait qu'il existe des inégalités dans plusieurs secteurs, quelle portée le chef de l'État a voulu donner à l'égalité des chances  au Gabon ?

C'est le mérite qui devrait être récompensé, pas l'appartenance à un secteur ou à un groupe ou un milieu social. Avoir le même niveau de chance quand il faut bénéficier d'une prestation ou d'un service public.

 Le constat est que ceux qui sortent des milieux défavorisés étaient lésés, car ils trainent avec eux des préjugés du genre : << je suis qui ? Je n'ai pas de parents là bas ohhh!>> Bref!!!

Pour elle, l'a réussite appartient à tout le monde.< Le chef de l'État a voulu me donner l'opportunité d'exprimer mes idées , mon savoir faire. Je ne suis peut-être pas la meilleure ,mais si je m'étais dit ça, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui.>>.

Le message qu'elle lance est que Dieu mettrait des personnes,des opportunités pour nous aider à parvenir à nos fins. Pour elle , c'est son mantor.<< Moi je n'avais pas le nom, cela ne m'a pas empêché de réussir. C'est chacun qui fait son égalité des chances. On se leve matin et on se dit que moi je vais me donner les moyens de réussir . N'attendez pas que cela vienne de quelqu'un d'autre.>> , a t- elle conclu.

 Pour elle, La valorisation de la femme africaine est donc un acquis.

Antine ETOUGHE